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jeudi 15 novembre 2012

Solitaire de réseaux : un article en co-rédaction.

Depuis 2006 que je navigue dans les réseaux virtuels et réels j'ai pu observer de nouvelles postures et de nouveaux  comportements humains en réseau. Il en est un qui me semble paradoxale. C'est celui de solitaire de réseaux. Pour parler entre nous de ce sujet et innover dans la manière de le faire, je vous propose en réseaux d'aller au delà de la simple lecture d'un article sur internet enrichit de votre contribution. Je vous propose d'avancer ensemble sur le chemin de la co-rédaction à distance en temps réels. Une construction à 4,6,8,10,12,14,16,18....mains :-). Votre texte par exemple de 1 á 5 lignes posté en commentaire sera ajouté en temps réel dans le corps de l'article. Nous allons participer ensemble à une nouvelle aventure relationnelle numérisée de Co-écrire à distance. Cela vous plaît ? Alors je vous propose de commencer dans l'espace commentaires par rédiger de 1 à 5 lignes sur le thème proposé aujourd'hui. Puis chaque jour j'entre votre texte (1) à la suite dans le corps de l'article. A chaque nouvel entrant  je diffuse chaque jour l'article en cours de Co-construction sur les réseaux sociaux numérisés. A la fin quand votre créativité sera épuisée :-) je supprime et les commentaires mais la co-construction entre humains ne s'arrête pas là. Il va y avoir encore des surprises mais chuuuuut !!
(1) les commentaires sont modérés et n'apparaissent pas immédiatement

....... Solitaire de réseaux, un article en mode multi-mains en réseaux.


Comment peut-on avoir une démarche de solitaire sur les réseaux ? Effectivement, on est dans le paradoxe, les réseaux existant pour tisser des liens et échanger, ce qui ne peut pas se faire en solitaire mais avec les autres ! Alors peut être peut-on parler d'une approche solitaire sur les réseaux en ce qui concerne ceux qui ne font que prendre sans jamais rien donner ? A dit Cécile Coutais. Se faire phagociter n’est en soi pas nouveau, prendre sans jamais rien donner en retour est une approche qui a déjà vécu, et vivra encore que ce soit sur les réseaux sociaux ou non. Cependant il est certain que l’on tende à s’étonner que la démarche solitaire ne coïncide en rien avec un esprit réseau. Certains se targuant même d’utiliser à leurs fins des curateurs pour draguer l’information, en se gardant bien de rendre l’appareil. Alors comment renverser la vapeur ?. A dit Catherine Rombeault. Je partage vos avis. Ceux qui prennent s'en jamais donner, prennent surtout le risque de passer de la solitude à l’exclusion totale. La solitude n'est alors pas de mise sur les réseaux pour celui qui veut durer. A dit Nicolas Ladonski. Effectivement,à travers un réseau social l'apparence n'a plus lieu d'être et nous donne ainsi une certaine liberté pour mieux exprimer ce que l'on ressent en utilisant les bons mots pour qu'ils soient bien interprétés, il n'y a pas de jugement alors la solitude devient un mot oublié du dictionnaire. A dit Norsud Télétravail. Les solitaires des réseaux ne connaissent pas le bonheur que peuvent apporter les réseaux, nous avons pleins d'exemples d'échanges, de partenariats, voir d'amitiés qui se tissent au cours de ses échanges. Le plaisir aussi de passer du virtuel au réel en se rencontrant pour encore plus de partage. A dit CDP. Solidaire des réseaux ! oups, c'était solitaire, mais j'assume ce lapsus très révélateur. Avoir l'esprit réseau, c'est aimer échanger et partager. C'est esprit va au-delà du virtuel car il crée une synergie qui mène aux IRL et à de belles amitiés. Il serait dommage de passer à côté d'une telle expérience, en ne parlant que de soi, en ne partageant rien, en profitant des autres. Cette attitude là n'aboutit qu'à une exclusion certaine des réseaux, personne n'est dupe...ainsi erre alors le solitaire de réseaux. A dit Sandrine Connault. On a le droit de rejouer ? Si la réponse est oui, alors je continue : je vais m'amuser demain à lancer un petit défi sur les réseaux qui est en adéquation avec ce thème "solitaire des réseaux". L'objectif est de répondre à toutes ces questions que vous venez chacun de poser : que signifie le mot échange ? Quelle est l'importance de passer du virtuel au réel ? C'est quoi le partage ? etc. A dit Cécile Courtais. Au risque d'être légèrement hors sujet, voici ma petite réflexion. Cécile, Catherine, Sandrine, Eric et Nicolas, c'est certain aucun d'entre nous n'est un solitaire des réseaux. On aime partager et on est curieux. On va donc lire ce que les autres écrivent et la plupart du temps on apprend quelque chose. Alors, notre attitude est de vouloir en faire profiter les autres en partageant. C'est aussi notre métier. Mais il y a tous les autres. C'est même la majorité. Ils nous lisent, ils nous suivent. Parfois ils se font connaître par un message privé pour nous remercier. Je le répète, c'est la majorité. Tweeter, liker, plusser et commenter, ce n'est pas leur truc. Mais ils aiment nos initiatives, nos dialogues et nos articles. C'est la majorité silencieuse et c'est pour eux que j'aime écrire. Ils ne sont pas solitaires, car à force de nous lire, ils nous connaissent. A deux, on est plus solitaires. Je sais, je suis peut-être hors sujet. Eric évoquait sûrement un autre genre de solitaire. A dit Denis Gentile. J'associe le solitaire à la solitude, celle qui est voulue ou celle qui est contrainte... cette dernière éloigne forcément de toute possibilité de partage. Il serait alors injuste de stigmatiser et de juger ceux qui reçoivent sans donner. Et puis au fond, les contributeurs que nous sommes, nous donnons - librement - sans rien attendre en retour... n'est-ce pas ? Alors ne commençons pas à montrer du doigt ceux qui lisent ou parcourent - rien que pour eux - tous nos contenus ! A dit Pierre Denier. Je persiste dans mon idée. Solitaire ne rime absolument pas avec réseau, d'ailleurs cela s'entend, non ? "Réseauter" ce n'est pas lire, ni flâner sur le web. Un "réseauteur" est un internaute qui échange avec les autres, qui recherche une connexion en fonction de ses centres d'intérêts et qui parfois trouve une synergie. Un internaute a le choix d'échanger ou non, d'être solitaire, mais un "réseauteur" non ! Tout est une question de place et d'envie. A dit Sandrine Connault. En fait, nous ne pouvons pas mettre tous les solitaires des réseaux dans le même panier. Même s'ils ne sont pas aussi nombreux que les followers de Lady Gaga, il y en a au moins deux catégories que nous avons tous dans nos contacts. Vous avez, par exemple, le solitaire narcissique, loin d'être le plus sympathique. C'est bien souvent quelqu'un qui bénéficie d'un début de notoriété (ou du moins qui le croit). Il se met sur les réseaux sociaux, non pas pour chercher des échanges, mais juste pour recueillir le maximum de like ou de commentaires flatteurs. Son but est juste de conforter sa notoriété et de se sentir valorisé. De lui, n'attendez jamais aucune réponse à vos twwets, MP ou commentaires, il ne vous suivra même pas. Au début, nous en suivons tous quelques uns, mais, au final, nous finirons presque toujours par nous lasser. Mais, il y a aussi le vrai solitaire, celui qui est déjà très seul dans la vie pour différentes raisons. A dit Martine le Jossec. L'exemple est la meilleure des leçons. Voici mon exemple qui illustre l'initiative d'Eric Messeca. Jacques Tang publie un bel article et remarquablement écrit sur le Community Manager. http://jacques-tang.fr/mon-community-manager-est-un-heros-du-web/ Au tout début, il explique que le Community Manager est un héros du web et qu'il... porte une écharpe ! Avec Cécile Courtais, Jacques et Anthony Rochand, on lance immédiatement l'opération "écharpe" et une dizaine de Community Managers publient tour à tour une photo avec une écharpe. On a tous de bonnes idées et on a tous besoin des autres pour pouvoir les diffuser. Avez-vous déjà posté votre photo avec une écharpe sur facebook ? Jacques prépare un article avec toutes les photos récoltées. Savoir partager, c'est la noblesse du Community Manager. A dit Denis Gentile.Pour moi, le mot SOLITAIRE peut aussi s'entendre au sens d'une pierre précieuse. Cette petite révolution personnelle que représente la prise de parole publique sur les réseaux sociaux, la confrontation à des points de vue différents, l'accès à de nouvelles connaissances et de nouveaux univers, peut être l'occasion de se découvrir et d'affiner une partie de soi-même, de polir la pierre brute qui sommeillait en nous. Le Solitaire de réseaux et en réseaux, c'est peut être ça aussi : un DIAMANT. Un diamant avec une écharpe, et hop, on est sponsorisé par Cartier pour une superbe soirée réseau de solitaires. A dit Bénédicte Poinsard. Depuis que je suis en défi déconnexion, je prends beaucoup plus le temps de lire, des blogs entre autres, et le tien bien évidemment ! Me voici donc à vous apporter une nouvelle approche dans cette démarche. Je réalise depuis le début de cette coupure que nous ne sommes pas solitaires sur les réseaux mais que l'on ne s'en rend même pas compte. Je m'explique : j'ai reçu des appels de personnes avec qui je ne suis pas en contact. Ils me connaissent par l'intermédiaire d'autres personnes ou ont lu mes interventions dans des groupes. Et contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, ce ne sont pas mes contacts directs qui m'ont appelée, ceux avec qui j'échange régulièrement, mais ces personnes qui observent et restent discrètes... De quoi donner à réfléchir, n'est-ce pas ?. A dit Cécile Courtais.

Et vous !! qu'allez vous dire ?

18 commentaires:

  1. Bonjour Eric, encore une excellente initiative ! Je me lance... Comment peut-on avoir une démarche de solitaire sur les réseaux ? Effectivement, on est dans le paradoxe, les réseaux existant pour tisser des liens et échanger, ce qui ne peut pas se faire en solitaire mais avec les autres ! Alors peut être peut-on parler d'une approche solitaire sur les réseaux en ce qui concerne ceux qui ne font que prendre sans jamais rien donner ?

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  2. Se faire phagociter n’est en soi pas nouveau, prendre sans jamais rien donner en retour est une approche qui a déjà vécu, et vivra encore que ce soit sur les réseaux sociaux ou non. Cependant il est certain que l’on tende à s’étonner que la démarche solitaire ne coïncide en rien avec un esprit réseau. Certains se targuant même d’utiliser à leurs fins des curateurs pour draguer l’information, en se gardant bien de rendre l’appareil. Alors comment renverser la vapeur ?

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  3. Je partage vos avis. Ceux qui prennent s'en jamais donner, prennent surtout le risque de passer de la solitude à l’exclusion totale. La solitude n'est alors pas de mise sur les réseaux pour celui qui veut durer.

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  4. Effectivement,à travers un réseau social l'apparence n'a plus lieu d'être et nous donne ainsi une certaine liberté pour mieux exprimer ce que l'on ressent en utilisant les bons mots pour qu'ils soient bien interprétés, il n'y a pas de jugement alors la solitude devient un mot oublié du dictionnaire.

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  5. Les solitaires des réseaux ne connaissent pas le bonheur que peuvent apporter les réseaux, nous avons pleins d'exemples d'échanges, de partenariats, voir d'amitiés qui se tissent au cours de ses échanges.
    Le plaisir aussi de passer du virtuel au réel en se rencontrant pour encore plus de partage.

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  6. Solidaire des réseaux ! oups, c'était solitaire, mais j'assume ce lapsus très révélateur. Avoir l'esprit réseau, c'est aimer échanger et partager. C'est esprit va au-delà du virtuel car il crée une synergie qui mène aux IRL et à de belles amitiés. Il serait dommage de passer à côté d'une telle expérience, en ne parlant que de soi, en ne partageant rien, en profitant des autres. Cette attitude là n'aboutit qu'à une exclusion certaine des réseaux, personne n'est dupe...ainsi erre alors le solitaire de réseaux

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  7. Bonjour Eric, bonjour à tous ! On a le droit de rejouer ? Si la réponse est oui, alors je continue : je vais m'amuser demain à lancer un petit défi sur les réseaux qui est en adéquation avec ce thème "solitaire des réseaux". L'objectif est de répondre à toutes ces questions que vous venez chacun de poser : que signifie le mot échange ? Quelle est l'importance de passer du virtuel au réel ? C'est quoi le partage ? etc

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  8. Au risque d'être légèrement hors sujet, voici ma petite réflexion.

    Cécile, Catherine, Sandrine, Eric et Nicolas, c'est certain aucun d'entre nous n'est un solitaire des réseaux. On aime partager et on est curieux. On va donc lire ce que les autres écrivent et la plupart du temps on apprend quelque chose. Alors, notre attitude est de vouloir en faire profiter les autres en partageant. C'est aussi notre métier. Mais il y a tous les autres. C'est même la majorité. Ils nous lisent, ils nous suivent. Parfois ils se font connaître par un message privé pour nous remercier. Je le répète, c'est la majorité. Tweeter, liker, plusser et commenter, ce n'est pas leur truc. Mais ils aiment nos initiatives, nos dialogues et nos articles. C'est la majorité silencieuse et c'est pour eux que j'aime écrire. Ils ne sont pas solitaires, car à force de nous lire, ils nous connaissent. A deux, on est plus solitaires.
    Je sais, je suis peut-être hors sujet. Eric évoquait sûrement un autre genre de solitaire. Celui qui ne pense qu'à sa pomme et ne porte aucun intérêt aux idées des autres. Mais ceux-là je les qualifierai surtout d'égoïste.

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  9. J'associe le solitaire à la solitude, celle qui est voulue ou celle qui est contrainte... cette dernière éloigne forcément de toute possibilité de partage. Il serait alors injuste de stigmatiser et de juger ceux qui reçoivent sans donner. Et puis au fond, les contributeurs que nous sommes, nous donnons - librement - sans rien attendre en retour... n'est-ce pas ? Alors ne commençons pas à montrer du doigt ceux qui lisent ou parcourent - rien que pour eux - tous nos contenus !

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  10. Je persiste dans mon idée. Solitaire ne rime absolument pas avec réseau, d'ailleurs cela s'entend, non ? "Réseauter" ce n'est pas lire, ni flâner sur le web. Un "réseauteur" est un internaute qui échange avec les autres, qui recherche une connexion en fonction de ses centres d'intérêts et qui parfois trouve une synergie. Un internaute a le choix d'échanger ou non, d'être solitaire, mais un "réseauteur" non ! Tout est une question de place et d'envie.

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  11. Hello Eric, je me lance.
    En fait, nous ne pouvons pas mettre tous les solitaires des réseaux dans le même panier. Même s'ils ne sont pas aussi nombreux que les followers de Lady Gaga, il y en a au moins deux catégories que nous avons tous dans nos contacts.
    Vous avez, par exemple, le solitaire narcissique, loin d'être le plus sympathique. C'est bien souvent quelqu'un qui bénéficie d'un début de notoriété (ou du moins qui le croit). Il se met sur les réseaux sociaux, non pas pour chercher des échanges, mais juste pour recueillir le maximum de like ou de commentaires flatteurs. Son but est juste de conforter sa notoriété et de se sentir valorisé. De lui, n'attendez jamais aucune réponse à vos twwets, MP ou commentaires, il ne vous suivra même pas. Au début, nous en suivons tous quelques uns, mais, au final, nous finirons presque toujours par nous lasser.
    Mais, il y a aussi le vrai solitaire, celui qui est déjà très seul dans la vie pour différentes raisons. Pour lui, les réseaux représentent une vraie planche de salut, une véritable aventure humaine et parfois le seul moyen d'avoir un embryon de "vie sociale". Ces solitaires là ne vont pas beaucoup interagir au début car ce sont souvent des vrais timides bien que followers compulsifs. C'est d'abord pour eux que nous donnons sur les réseaux car ils prendront tout comme autant d'occasions d'apprendre et de s'enrichir. Petit à petit, avec le temps, ils oseront l'échange et seront les premiers surpris d'avoir des réponses. Au final, les réseaux réussiront parfois à les sauver d'une trop grande solitude.
    Il y aurait bien de nombreuses autres catégories de solitaires, du solitaire paresseux au solitaire overbooké en passant par le solitaire parasite. A chacun de savoir les accepter, ou pas.

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  12. Hello Eric,
    Je ne sais pas pourquoi mon post apparait avec un vieux pseudo que je n'utilise plus (Lartine) Peux tu corriger et mettre mon vrai nom : Martine Le Jossec. Merci d'avance et à bientôt

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  13. L'exemple est la meilleure des leçons. Voici mon exemple qui illustre l'initiative d'Eric Messeca. Jacques Tang publie un bel article et remarquablement écrit sur le Community Manager. http://jacques-tang.fr/mon-community-manager-est-un-heros-du-web/ Au tout début, il explique que le Community Manager est un héros du web et qu'il... porte une écharpe ! Avec Cécile Courtais, Jacques et Anthony Rochand, on lance immédiatement l'opération "écharpe" et une dizaine de Community Managers publient tour à tour une photo avec une écharpe. On a tous de bonnes idées et on a tous besoin des autres pour pouvoir les diffuser. Avez-vous déjà posté votre photo avec une écharpe sur facebook ? Jacques prépare un article avec toutes les photos récoltées. Savoir partager, c'est la noblesse du Community Manager.

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  14. Martine je ne peux changer le profil avec lequel tu rédiges un commentaire. C'est google qui gère ce point de sécurité. Avant de publier tu choisis le profil de signature sinon le blog prend par défaut celui dont tu t'ai déjà servit. Si celui ci a changé ou est devenu obsolète, tu dois le supprimer et en créer un autre. C'est la charte sécurité des médias et réseaux sociaux numérisés pro.

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  15. Pour moi, le mot SOLITAIRE peut aussi s'entendre au sens d'une pierre précieuse. Cette petite révolution personnelle que représente la prise de parole publique sur les réseaux sociaux, la confrontation à des points de vue différents, l'accès à de nouvelles connaissances et de nouveaux univers, peut être l'occasion de se découvrir et d'affiner une partie de soi-même, de polir la pierre brute qui sommeillait en nous. Le Solitaire de réseaux et en réseaux, c'est peut être ça aussi : un DIAMANT. Un diamant avec une écharpe, et hop, on est sponsorisé par Cartier pour une superbe soirée réseau de solitaires.

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  16. Bonsoir cher Eric, je ne peux résister à l'envie de continuer l'aventure de la co-écriture ! Depuis que je suis en défi déconnexion, je prends beaucoup plus le temps de lire, des blogs entre autres, et le tien bien évidemment ! Me voici donc à vous apporter une nouvelle approche dans cette démarche. Je réalise depuis le début de cette coupure que nous ne sommes pas solitaires sur les réseaux mais que l'on ne s'en rend même pas compte. Je m'explique : j'ai reçu des appels de personnes avec qui je ne suis pas en contact. Ils me connaissent par l'intermédiaire d'autres personnes ou ont lu mes interventions dans des groupes. Et contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, ce ne sont pas mes contacts directs qui m'ont appelée, ceux avec qui j'échange régulièrement, mais ces personnes qui observent et restent discrètes... De quoi donner à réfléchir, n'est-ce pas ?

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  17. Chacun de vos textes est remonté dans l'article au fur et mesure de vos publications en commentaire. J'insère un indexe pour que chacun puisse découvrir en une seule lecture ou chaque auteur l'emmène. Certains inter agissent une fois d'autres y reviennent plus loin reposer une pierre à cette co-construction humaine sans frontière. C'est un peu comme un grand voyage où chacun peut faire connaître et rebondir sa pensée grâce à la pensée différente des autres

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  18. Il y a aussi le solitaire par "raison" pas habitué à se mêler à la foule, peur d'être hors sujet car n'écrit pas ou peu. Bien souvent, qui dit réseau dit personnes faisant partie de la "même bulle" puis que l'on catégorise tout de nos jours, par professions, par goûts, etc... La curiosité je crois que c'est ce qui caractérise le mieux les personnes qui lisent en silence. Parce que le Web développe notre curiosité alors nous devenons solitaire ? ou la solitude développe la curiosité ? A bien y réfléchir nous sommes tous différents et c'est surtout ça l'important, non ? Une mère éduque ses enfants, les enfants grandissent et éduquent leurs enfants... Vous ne pensez pas que le solitaire à aussi un rôle dans le partage ? Car je lis beaucoup de blog sans forcément laisser un commentaire et pourtant si je suis arrivée jusqu'à eux il y a une raison :-) Et puis il y a des personnes influentes sur les RS tellement superficielles que peut être il vaut mieux rester solitaire et ne partager qu'avec celles avec qui il l'on a un feeling... merci Eric Messeca pour ce "concert à mille pattes" (c'est la première fois que je viens lire ce blog mais je reviendrai !)
    Juste une question : ça vous arrive de sortir de "votre bulle" pour lire des blogs totalement différents, totalement hors de votre univers, osez-vous laisser un commentaire à chaque fois ou faites vous aussi partie des "solitaires" quand le sujet ne vous concerne pas ou peu ?

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merci pour ce commentaire. Bonne journée.