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lundi 15 juillet 2013

La plus part des professionnels en France, croyant avoir un réseau social numérique, n'en n'ont pas

La plus part des professionnels en France, n'ont pas de réseaux sociaux numériques. J'ai choisit volontairement ce titre provocateur pour vous sensibiliser sur la représentativité de vos réseaux sociaux numériques, sur la mesure de leurs efficacités et pour ouvrir un débat constructif sur l'évolution des liens forts et des liens faibles professionnels sous l'influence numérique et internet qui révolutionne nos échanges, nos métiers, nos organisations et nos entreprises. En résumé toute les aspects de notre vie professionnelle.

Depuis 2005 que j'ai commencé à numériser les liens professionnels avec Viaduc devenu Viadeo. Depuis que je navigue de Facebook, en Googleplus, de Twitter en Instagram ou encore de Viadeo en Linkedin en passant par YouTube. Depuis que j'accompagne les entrepreneurs et que j'enseigne aux étudiants master la gestion la relation professionelle numérisée (3). Je constate que une grande majorité des professionnelles, jeunes ou anciens, rencontrées en France : avoir un réseau consiste à retrouver ses anciens collègues de bureaux ou d'écoles voir de jeunesse pour partager de l'information, émettre de la publicité et des bons plans.

Hors, au risque d'ouvrir un débat qui fera couler de l'encre, ceci n'est pas l'organisation finale d'un réseau social Pro numérisé mais un trés sympathique réseaux d'amis, dit autrement de liens plus ou moins forts issus du présent et votre histoire. Par ailleurs sans action pro active cette représentativité de votre réseau est accélérée par les algorithmes des plate-formes dont l'objectif et le seul modèle économique d'usage de vos informations est le rapprochement de personnes qui se ressemblent pour pouvoir gagner plus d'argent avec la publicité. Cela devient un réseau d'alter Ego, confortable mais pas ressourcant.

Depuis l'Internet, qui nous a fait entrer dans la nouvelle ère de la 3 ieme révolution humanitaire, (2) professionnellement parlant, nos liens forts s'affaiblissent et nos liens faibles se renforcent. Comme chacun l'a appris les liens forts sont vos proches, votre famille en passant par vos amis et vos voisins. (1). Et vos liens faibles sont ceux que vous pourriez construire avec le potentiel des 3,5 milliards d'habitants maintenant connectés aux 4 coins de votre quartier, de votre ville, votre département, votre région, votre pays, en Europe ou dans le monde entier.

Pourquoi n'avons nous pas de réseaux sociaux numériques efficaces ? Pourquoi passons nous tellement de temps avec si peu de résultats satisfaisants ? Pourquoi nos collègues anglosaxons réussissent ils la où souvent nous échouons ? Beaucoup de réponses sont à trouver dans l'observation de nos choix et pratiques dans la relation humaine professionnelle.

Essayons d'apporter un début d'éclairage en prenant 4 cas concrets d'usages probants des réseaux sociaux numériques pour des objectifs Pro actuellement sensibles. Commençons par la recherche l'emploi, puis par la prospection commerciale, en faisant un tour par la E-réputation pour finir par la création d'entreprise. Ces cas ne sont pas exhaustif parmi le champs d'interventions positifs de la nouvelle relation professionnelle numérisée.

La recherche d'emplois. Depuis 2009 que j'anime un atelier à la mairie de Paris 11, je constate que suivant le degré d'intimité avec ses proches (liens forts) beaucoup de jeunes diplômés ou de professionnels en recherche compte sur eux pour les aider à trouver un emploi, un stage ou une entreprise en alternance. Mais la nature émotionnelle de leurs liens et leurs connaissances sur vous dénuée d'objectivité font de ces personnes, les plus mal placées pour vous aider. Il arrive même parfois à force de parler de ce sujet avec vos amis de créer un double malaise qui peut créer une gêne et de l'éloignement réciproque . La peur que ce sujet soit encore au centre de vos moments partagés tire sur le lien fort et génère un sentiment d'impuissance voir d'incomprehension chez vos amis et les membres de votre famille. Ils ne sont pas fait pour cela. Leurs roles de soutien ou de partages de bons moment sont bien plus important. En conclusion d'engager pas vos liens forts dans vos objectifs Pro. Par contre il en est bien différent pour vos liens faibles de réseaux. Rien de tous ces risques évoqués ne peuvent envahir vos autres contacts sélectionnés par projet dont l'éloignement les protègent de l'aveuglement émotionnel et leurs conférent après un efficace travail de selection une objectivé maximum et de vrais experiences pour réussir votre objectif.

La semaine prochaine, je vous éclairerai sur cette nouvelle stratégie de réseaux pour l'objectif de la prospection commerciale.

Mon espace commentaire est à votre disposition pour compléter mes propos, poser des questions ou émettre une opinion contraire pour entretenir un dialogue constructif. Si vous souhaitez vous exprimer en anglais, n'hésitez pas mon blog lancé en 2008 est visité par plus de 15 pays.

Si de billet vous plait dites le avec un tag social numérisé. Si il vous a été utile, partagez le pour que d'autres de vos amis de réseaux en profitent.

(1) dans les mégapoles ou la parole ne peut plus passer à proximité, les voisins parfois sont redevenus des liens faibles.
(2) au sens de notre académicien Michel Serres.
(3) la gestion de la nouvelle relation professionnelle numérisée couvre la relation en réseau, la relation client, la relation intra entreprise et la relation de partenariat et d'alliance.

3 commentaires:

  1. Je suis tout à fait d'accord avec toi mon cher Eric, pourtant je m'interroge sur le fait qu'on ne "puisse pas déranger" nos proches pour nous aider à trouver un poste, un stage, des informations... C'est vrai qu'en France, ça ne se fait pas trop.
    Mais je suis assez idéaliste et je trouve que c'est important de nourrir un certain esprit de famille. S'il n'y a pas de solidarité entre nos proches et nous... où peut-elle se trouver ?
    Hâte de lire tes prochains billets.
    Pascale Baumeister

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  2. Merci Pascale pour cet avis plein.d'optimiste. Tu as raison Pascale, nourrir un esprit de famille est un bel objectif mais cela dépend de l'histoire de chacun. Certains le peuvent et d'autres pas où alors ce n'est pas le bon moment. Mais pour le demandeur le bon moment c'est maintenant. Quand je parle de liens forts qui peuvent devenir faiblea suivant la nature de la demande, je parle surtout des demandes engagentes comme aider à trouver un emploi ou créer une entreprises. Par contre solliciter de l'information précise ou un contact bien identifié de réseaux ne posent pas de soucis car il n'y aura pas de risque émotionnel ni d'interprétation. J'ai bientôt terminé ton livre sur le nouveau management. C'est une belle réussite qui mériterait que tu l'enseignes dans des écoles supérieures.

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  3. Merci Eric. Je suis ravie que mon livre te plaise.
    Par ailleurs, tu as raison, ce n'est pas toujours aussi simple de demander la contribution de ses proches... Pour ma part, je vois ça comme une sorte d'entraînement, parce que de toute façon, ce n'est jamais facile de faire des demandes. Mais on ne fait jamais rien tout seul et 100% de ceux qui ont obtenu quelque chose en ont fait la demande ;-))

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merci pour ce commentaire. Bonne journée.