Quels sont les humains du monde numérique qui évaluent leurs efficacités sur les réseaux sociaux ?

Voilà une question que certains professionnels comme certains utilisateurs n'aiment pas se poser dans le monde numérique des réseaux sociaux. Et l'une des raisons évoquées est que nous sommes dans un nouveau monde en présence d'humains et que nous n'avons pas d'outils traditionnels adaptés pour le faire. Je rajouterai qu'en France cela réveille de très anciennes sensations de la notation scolaires.

Selon mon expérience de création de communautés numérisées depuis 2006, il est vrai que les indicateurs traditionnels d'évaluation ne sont pas adaptés à ce nouvel environnement. Mais pour autant doit on continuer individuellement ou collectivement d'avancer dans le brouillard ou en copiant les pratiques ou les comportements des "amis de réseaux" sans les personnaliser. Ou pire encore copier ceux des mondes anglophones sans y apporter ni réflexion culturelle ou ajouter d'originalité et d'inventivité à la Française. Bien sur il y a une nouvelle tendance qui fait exception mais ce n'est pas le sujet de ce billet.

Après l'effet de curiosité, la copie de l'idée numérisée, et les autres en gestation sont encore plus vite rattrapées et dépassées par son créateur original. Selon ma vision la copie des idées des autres sur le web n'est pas un modèle durable de développement pour les entreprises ou pour les usagers des mondes numériques. La créativité, l'originalité, l'inventivité, l'intelligence collective, l'authenticité numérisées, liste à compléter, sont sans doute des pistes bien plus prometteuses et satisfaisantes à explorer. Des exemples nous le montrent tous les jours dans tous les secteurs d'activités.

Nous avançons trop souvent avec une croyance aveugle dans l'efficacité des réseaux sociaux et nous prions le dieu algorithme pour qu'il crée à notre place la bonne trajectoire et sache la corriger tout seul. Une sorte de GPS de la vie. Ou autrement dit une forme d'attente d'une magie numérique qui n'aurait pour agir nul besoin de réflexion ni d'évaluation personnel mais seulement de s'y baigner. Le peu de réflexion sur l'évaluation de notre efficacité dans les réseaux sociaux, ou sur notre comportement relationnel ou encore le développement de nos activités numérisées nous conduit parfois coté usagers à des déceptions et coté entreprises (RSE) à des blocages de l'appropriation. Dans tous les cas nous passons à coté d'effets levier de grande puissance.

J'aimerai ouvrir le débat avec vous sur ce blog ou sur le cercle d'intelligence collective sur Viadéo et dans un de mes cercles dans le nouveau réseau Google+ qui fait beaucoup tous les acteurs mondiaux de l'économie du numérique.

Comment évaluez vous votre efficacité ? Comment corrigez vous vos trajectoires ou vos comportements relationnels dans les réseaux sociaux ? Faites vous déjà partie des déçus ? Parlons en.