Je ne sais pas qui a écrit ce texte, la sérendipité du web me l'a fait croiser sur le blog de Emery. J'ai eu à mon tour envie de la partager avec vous. C'est aussi ça la magie de l'internet, du web et des réseaux sociaux numériques. Mais j'ai envie d'aller plus loin et de proposer un projet international.
Comme mon blog est visité par plusieurs pays (1) je vais contribuer au voyage international de ce texte sur la francophonie et sur les autres pays continent du numérique. Ce serait super que des traducteurs décident de le traduire dans une autre langue sur leurs blogs. Je mentionnerai leurs noms avec un lien pour que les pays visiteurs puissent les découvrir.
La lettre d'un vieux père à son fils
Si un jour tu me vois vieux, si je me salis quand je mange et que je ne réussis pas à m’habiller, sois compréhensif, souviens toi du temps que j’ai passé à t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconter chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver, ne me fais pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant mille excuses pour que tu ailles au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir ou que je perds le fil de la conversation, donne-moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là à m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre-moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vit pas on survit.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne-moi un peu de ton temps, donne-moi un peu de ta patience, donne-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide-moi à avancer, aide-moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n’aurai que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.
Je t’aime mon fils
....
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