Nous avons souvent l'habitude de croire que ce qu'il nous arrive de fâcheux à certains moments de notre vie est de la faute des Autres.
Une réaction naturelle et humaine quand on vit dans un environnement non propice à la rencontre et à la découverte de son voisin de quartier, son collègue du service d'à côté ou encore les habitants inconnus de la ville ou du pays voisins.
Cela fait des siècles que l'être humain naît, grandit, vit et travaille dans des environnements de plus en plus clos aux murs verticaux sans portes de communication tant dans la ville qu'au travail. Nombreux sont ceux qui ont fait accélèrer ce phénomène de création de solitude communautaire. Vous vous sentez de plus en plus seuls au milieu de millions de gens qui vous ressemblent.
Pour nous extraire de l'emprise passéiste et aller de l'avant nous avons besoin de faire la paix avec Soi même pour faire la paix avec les Autres
L'histoire de la relation humaine montre que moins l'être humain possède et plus il s'entraide pour avancer. Plus il possède et plus la seule alternative proposée par la société est l'enfermement dans des communautés verticales totalement isolées les unes des autres.
Le système ambiant a séparé les humains les privant au fil du temps, notamment dans les grandes villes, de ses qualités principales naturelles de sociabilité, de créativité, d'intelligence collective et de solidarité. Mais les humains des nouvelles générations sans bruit ont changé ce mouvement perpétuel. L'un des signes du changement annoncée à été la chute du mur de Berlin
A l'inverse au lieu de fabriquer
des ponts entre les humains, le système sociétal l'a enfermé derrière des murs de plus en plus hauts dans les quartiers des villes, les écoles supérieures, les fédérations de métiers, les groupements pas intérêt ou par territoire, ou encore par association de passions... Des multitudes formes de la relation humaine en silos sociétaux ont rythmé notre vie.
Ces organisations verticales des mouvements de notre vie, inlassablement au fils des décennies, a modèlé notre vison de l'Autre qui par ignorance ou par peur est un potentiel d'abord ennemi plutôt qu'un potentiel futurs amis, acteurs de soutien et de coopération. Certains auteurs ont même été jusqu'à nous souffler dans les oreilles que "L'Autre c'est l'enfer" Cela nous a refermer notre qualité première tant utile quand on est petit : Aller vers l'autre pour chercher comment tisser un nouveau lien social. L'homme est un animal social.
Durant des siècles l'humain n'a entendu qu'un seul son de cloche plus ou moins fort. Et beaucoup d'entre nous, sans entendre ni voir de modèle de vision alternative, ont cloné les attitudes et les organisations issus du passé. En se recopiant de générations après génération avec un faible pourcentage de changement ces absences d'ouvertures d'esprit sur les Autres nous ont conduit à une partielle voir totale fermeture. Une attitude dramatique de fermeture surtout dans un siècle où toute la planète s' active à se créer des nouveaux liens en se connectant en réseau et en utilisant les nouveaux usages puissants et rapides du web et des réseaux sociaux numériques.
Pour nous extraire de l'emprise passéiste et aller de l'avant nous avons besoin de Faire la paix avec Nous même pour faire la paix avec les Autres
Nous sommes en train de changer de paradigme dans les relations humaines de la planète. Ce qui fonctionnait avant avait 9 chance sur 10 de fonctionner demain. Il suffisait donc de copier coller le passé en le modernisant quelque peu. Aujourd'hui c'est le contraire ce qui fonctionnait avant à 80% de chance de ne plus fonctionner au présent et à l'avenir. Nous le vivons dans notre quotidien. De nombreuses fins sont programmées ouvrant par la même les portes à de nombreux nouveaux possibles.
La fin est aussi le moment d'un autre début.
Nous devons créer et ne plus copier. Nous devons activer toutes nos forces d'intelligence pour apprendre à faire autrement. Notre académicien Michel Serres explique très clairement le siècle où nous vivons qui voit émerger la 3 ieme révolution humanitaire. La première ayant été l'écriture, la seconde l'imprimerie, la 3 ieme est l'internet qui dématérialise les supports de la connaissance et les partagent tout en facilitant les nouveaux liens interculturels et inter générations entre tous les habitants de la planète. (1).
Les crises ne sont pas les causes mais les conséquences.
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(1) déjà plus de 3 milliards d'habitants connectés à Internet bientôt 5 milliards avec la convergence des usages numériques vers le mobile et même des programmes solidaires de connexion pour les plus démunis.
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