Tour à tour présentés comme des vecteurs de divertissement, des innovations technologiques, des médias audiovisuels, voire des biens culturels, les jeux vidéo font l’objet d’un enthousiasme croissant mais suscitent également des inquiétudes.
D’un côté, leur diversité et leur complexité grandissantes offrent des perspectives prometteuses en matière de divertissement, d’apprentissage et de socialisation.
De l’autre, les jeux vidéo soulèvent au moins deux types de questions. Celles qui sont liées aux risques de dépendance, qui ont donné lieu à l’émergence de termes anglo-saxons, comme “cyberaddiction” ou hardcore gamers”. Mais également celles qui sont relatives aux comportements agressifs induits, au mimétisme et au risque de désocialisation. Les données disponibles, sans nier l’existence de comportements problématiques, tendent à nuancer les visions les plus alarmistes et à relativiser l’importance de l’ampleur de ces phénomènes.
Afin de tirer le meilleur profit du potentiel offert par l’essor des jeux vidéo, il apparaît aujourd’hui souhaitable d’enrichir les systèmes de régulation des contenus et des pratiques, en faisant intervenir toutes les parties prenantes (familles, industriels et pouvoirs publics).
Dans ce cadre, le Centre d’analyse stratégique a souhaité inviter des experts (en sociologie, psychologie, psychiatrie, représentants de l’industrie du jeux vidéo...) à partager leurs expériences et leurs travaux lors de cette journée d’études “Jeux vidéo : Addiction ? Induction ? Régulation”.
Télécharger l’invitation sur le site stratégie.gouv.fr
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