APCE nous transmet une observation claire et précise du paysage économique de la création d'entreprises. Les chiffres sont éclairés dans tous les sens : par mois, secteur, statut, activité, région, département...mais toujours aucun éclairage sur ceux générés par la création dans le numérique et l'économie de l'immatériel dont les excellents résultats se noient dans l'ensemble des statistiques.
Pilotons la crise au lieu de la subir. Dans une époque de crise où la plus part des secteurs d'activité sont en décroissance, le secteur du numérique caracole en tête avec une croissante à deux chiffres avec par exemple celle +25% en 2010 pour le secteur du E-business en France.
Nos indicateurs sont justes mais dépassés. Sans de nouveaux indicateurs de suivi plus transversaux, nous passons à coté d'informations primordiales pour ;
- orienter nos stratégies d'entreprises,
- nos besoins en formations continues,
- nos conseils d'orientations pour l'avenir de nos jeunes
- nos réflexions de nos dirigeants sur les nouvelles pistes de créations de valeurs et les routes à emprunter pour conduire notre changement par le numérique de nos métiers, nos organisations professionnelles et nos territoires.
Une inondation d'analyses passéistes. Mon propos n'est pas de faire des jugements de valeurs ou de mettre en comparaison des techniques d'analyse. Mais il est clair que ce n'est pas parc'une méthode d'analyse était réaliste dans le passé qu'elle nécessaire de la même manière dans notre présent. Surtout si l'on veut éclairer un avenir qui ne cesse d'accélérer son changement. Il nous est nécessaire nous aussi d'accélérer le changement des méthodes. Nous avons des chiffres mais leurs analyses et leurs massifications de publication nous noient dans un système d'informations qui nous fait passer à coté de l'essentiel. Cette distorsion de la réalité peut aussi s'appliquer à des secteurs émergents aux tendances prometteuses mais dont les seuils sont encore trop faibles pour s'en intéresser et qui quittent notre pays où disparaissent après avoir engloutit des subventions et des aides d'états où de la communauté Européennes.
A force de vivre au présent, on n'oublie qu'il est déjà le passé de l'avenir.
Apprenons à regarder devant et autrement. Il est temps d'ouvrir les yeux et d'analyser où vont les tendances exponentielle de changement de notre économie et mettre en place les décision indispensables pour reprendre une place de leader dans la nouvelle économie de réseaux qui s'installe à l'échelle tant de la planète u'à coté de chez nous.
La numérisation de l'entreprise. Il est urgent que chaque entreprise existante ou nouvelle s'appuie, après une réflexion couvrant les deux ans à venir, sur une feuille de route pour conduire son changement vers (ou par) le numérique. Il en va de l'avenir de notre compétitivité, du maintien au niveau requis de notre capital humain, du devenir de nos emplois actuels et de ceux à venir, de nos capacités à conserver nos talents sur notre territoire et du résultat de la conquête de notre future place dans la nouvelle économie globale des 25 prochaines années.
Arrêtons de nous épuiser. Les chiffres que chacun peut se procurer facilement sur le web peuvent être de bonnes qualité mais sont rarement ceux dont on a besoin pour une réflexion d'avenir. Et donc qu'elle que soit la qualité de nos raisonnements, nos conclusions sont erronées et nous emmènent sur les mauvaises routes où nous maintiennent sur d'anciennes qui nous enlisent. Et c'est en cours de route, après s'être épuisé financièrement et moralement, que le marché, la concurrence et les consommateurs, nous le rappellent.
Accélérons en choisissant la bonne route et adoptons les nouveaux usages du numérique dans nos métiers, pour rattraper notre retard et revenir sur le peleton de tête.
Baromètre de l'e-commerce
Site de l'APCE
Rapport sur l'économie de l'immatériel en 2006
Un article de la Tribune en 2010
L'économie de l'immatériel en perspéctive
Changement de création de la chaîne de valeurs dans un économie de l'immatériel
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