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mercredi 27 juin 2012

Qu'est ce que cela veut dire mettre l'humain au centre des intentions ?

Tout le monde en parle dans le monde réel comme dans celui numérique. Le monde change et il devient stratégique de mettre le citoyen, le consommateur, l'utilisateur, l'internaute, l'étudiant, l'élève, les parents...(liste à compléter en commentaires) au centre des intentions.

Les intentions sont louables, mais avec derrière soi une éducation, une formation, une organisation, des procédures et de l'expérience où les entreprises ont souvent mis en avant plutôt la notoriété, l'information, les produits, les ventes, les objectifs, l'informatique, les procédures...(liste 1 à compléter en commentaires), entamer un projet d'inversion d'état d'esprit et conduire une mutation ne va se faire simplement. Cela va forcément aussi créer des résistances structurelles et relationnelles et créer des utopies et des craintes. Il va nous falloir trouver la juste place adaptée qui va forcément être différente suivant les cultures et les générations.

Mais finalement pour savoir où l'on va il est toujours mieux de s'adresser aux bonnes personnes que de parler à leurs places. Alors j'ai le bon sens de penser qu'en s'adressant à l'intéressé lui même nous serons plus proche de ses attentes :) Et pour gérer les nouveaux enjeux complexes nous (re)découvrons que les jeunes générations nous ont fabriqué tous les outils nécessaires. D'ailleurs ces nouveaux usages technologiques sont aussi très stratégiques pour avancer avec succès vers les nouveaux enjeux mondiaux ou locaux de production, de commerce, de communication, de relations humaines, de gestion du capital talents, de notoriété, d'alliances....mais ceci est un autre débat.

Revenons aux intentions, que par postulat nous penserons uniquement bienveillantes, qui serait de mettre l'humain au centre des réflexions dans le processus de création, d'organisation, de production, de vente, de service après-vente, de relation, d'enseignement, de formation, de collectivité.... En faite passer d'une organisation en mode tribu "Moi JE" vers une autre en mode "Nous Je" ou s'occuper avec bienveillance de l'autre apportera le succès individuel et la fierté d'avoir participer à la réussite d'un objectif collectif. J'espère que le mot collectif ne vous fait pas peur et que vous ne l'enfermez pas dans le jargon politique. Au quel cas cette lecture aura été inutile et vous m'en voyez peiné.

Bien sur nous sommes tous unique et différent et c'est notre richesse à l'avenir dans un monde en mutation. J'ai l'intuition que plutôt que continuer à nourrir notre propension de constituer des comités de réflexions et de rédiger des rapports que plus personne n'a le temps de lire. Ne serait-il pas plus efficace, surtout en période de crise, de passer directement au mode construction du plan d'action avec les intéressés eux même et co-avancer tout en (co)rigeant la trajectoire de leurs attentes avec l'aide puissante des usages numériques permettant l'interactivité. Je vous suggère d'ouvrir des lignes directes d'écoutes et de dialogues avec  le citoyen, le consommateur, l'utilisateur, le voisin, le collègue, l'internaute, l'étudiant, l'élève, les parents...(liste 2 à compléter en commentaires) 


Si vous étiez au centre des intentions que demanderiez vous ?  Par exemple dans le cadre de mes activités d'accompagnement vers le numérique, je demanderai (entre autres) aux fournisseurs de logiciels informatiques de standardiser les raccourcis claviers ou encore à ceux de sites internet de rendre les formulaires d'achat accessibles à tous pour autre exemple permettre au entreprises d'accéder au très grand marché de l'économie culturelle pour les seniors de la planète. Bien sur la liste va vite s'allonger si les entreprises acceptent le dialogue et si les usagers utilisent le web pour exprimer leurs réelles attentes plutôt que de passer du temps en mode critique et en mode influence dans l'espoir d'être entendu et de voir venir d'éventuelles corrections en fonction de leurs désires. Le savoir écouter et dialoguer sur le web va entrer parmi la liste des critères de variation de la #E-réputation des marques, des dirigeants, des responsables politiques, des fonctionnaires, des enseignants....


L'humain au centre des intentions est un nouveau champ exploratoire des nouvelles organisations de co-créations. Ouvrons ensemble le dialogue sans limite géographique, ni de culture ou de génération.


- avez vous envie de dire quelque chose ?

- avez vous envie de compléter la liste 1 et 2 de ce billet ?

- avez vous envie de formuler une demande ? Puisque vous entrez au centre des intentions, encore faut il que vous exprimiez vos envies ?

Un petit mot de votre part, ou un clique sur un tag social, me ferait extrêmement plaisir. Pour ceux ou celles qui penseraient que le sujet pourrait intéresser leurs amis de réseaux, vous pouvez copier/coller ce lien ou le transférer de la manière qui vous plaira le mieux.

Ps : j'aime paysager mes billets de sélections de mes photos prise avec un smartphone au hasard de mes déplacements. Je ne me prêtant surtout pas être photographe qui est un métier que j'admire (comme tant d'autres d'ailleurs) et que je vous conseille d'utiliser en complément de vos talents dans la vie réelle et dans celle numérisée.

1 commentaire:

  1. Je suis une fan inconditionnelle de ta démarche ! Passer du "moi je" au "nous", je n'attends que ça. J'encourage cette approche mais parfois je ressens certaines réticences. Peut être suis-je trop pressée ? Je trouve que les réseaux, on n'a pas toujours cette ouverture, on reste centré sur soi-même. Mais je suis d'un naturel optimiste et je persévère !

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merci pour ce commentaire. Bonne journée.