Quand on évoque l'évolution de ce thème beaucoup pensent immédiatement aux outils numériques qui ont révolutionné la pratique de la gestion de projet. Mais dans ce billet, ce n'est pas cet aspect que je souhaiterai parler avec vous mais plutôt celui moins connu de l'évolution de la relation professionnelle dans ce mode d'organisation.
Nous avons appris lors de nos études ou acquis de l'expérience, des postures relationnelles issues de nos anciennes organisations. Par exemple en France le porteur de l'idée d'un projet est souvent perçu automatiquement par les autres participants comme l'animateur de projet. Et les participants se positionnent comme des ressources en attentes d'instructions et "suiveuses". Personne ne prend d'initiative pour suggérer l'étude des talents des participants pour optimiser la conduite du projet. Le porteur de l'idée est forcément le chef. La construction de la relation se conforme au mode relationnel comme par exemple d'architecte à maître d'oeuvre et à sous traitants. Souvent chacun attend que le porteur de l'idée mène la danse. Et si rien ne bouge, personne ne bouge.
Ce mode de réaction ou plutôt de passivité provient de nos apprentissages issus de notre formation et plus tard des pratiques en entreprises ou en associations. La gestion de nos projets fonctionne toujours dans nos têtes en mode pyramidal et linéaire alors que pendant ce temps sur la planète, le monde de la relation professionnelle ou associative migre vers une nouvelle forme organisation en réseaux. Il est urgent de changer de comportements relationnels et de découvrir nos nouvelles places de co-créateurs d'idées, de valeurs et de réalisation. Suivant la nature du projet, cette place évolue. Compte tenu de la complexité ambiante, de l'obsolescence des idées et des informations, les postures d'homme orchestre unique ou suiveur passif ne sont plus tenables pour une gestion a succès de projets.
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