Paradoxalement dans l'environnement professionnel sur le web, beaucoup d'articles parlent de l'avenir de l'internet et d'autres des difficultés ou des lenteurs de l'adaptation de leurs usages au présent.
Ne sommes nous pas en train de faire le grand écart ? Ces opposés qui s'attirent contribuent à la création d'un espace où s'entrechoque, comme des électrons libres, des informations sur un avenir qui ne cesse de se réinventer à mesure que nous avançons et un présent caractérisé en majorité par une attente et l'absence de mesure des impacts par métiers.
Si j'étais médecin, je prescrirai du repos neuronale et par commencer à appliquer dans mon présent une réflexion personnalisée avec persévérance dans l'usage les plus rentables tout en suivant d'un oeil (veille) et en organisant peu à peu, la progression des nouveaux après validation de leurs maturations techniques et sociétales. Il n'est pas raisonnable de demander de changer d'habitude de travail aux professionnels tant que l'on a pas convaincu et prouvé ce que en quoi et comment c'est nouveaux usages vont améliorer les processus ou les relations.
Faire évoluer nos organisations, nos pratiques métiers et nos mode de relations n'est plus un débat mais une évidence. Trop longtemps perçu comme une mode ou une bulle, le numérique en général et le web en particulier, ouvre aux multinationales, aux PME mais aussi aux TPE, des voies nouvelles de croissance, de création de richesse et d'économie de coût tout en changeant nos modes de relations inter professionnels. Mais la course sans cesse aux outils numériques renouvelés, dont les nouveaux tentent d'influencer à coup de publicité beuzzée, celles des anciens encore en recherches de preuve de rentabilité et ou des habitudes, est un processus de conduite de changement, qui au lieu de rassurer, inquiète les acteurs du marché, provoquant des comportements allant de la frénésie à l'immobilisme. Il y a d'autres voies pour conduire avec succès le changement dans l'entreprise. J'invite chaque décideur d'entreprise à évaluer régulièrement sa feuille de route numérique actuelle et à changer de méthode d'approche si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Analysons, dialoguons, sélectionnons, personnalisons, maquettons, corrigeons, évaluons un plan réaliste de conduite du changement adaptée au contexte et au capital humain disponible puis je vous suggère de corriger le réalisme de la feuille de route des décideurs qui demande que l'objectif ROI à court terme passe avant celui de la réputation. Il y a plusieurs chemins pour aller à Rome.
Qu'en dites vous ? Préférez vous continuer à changer tout le temps les outils numériques dans l'espoir de trouver un jour le bon ? Pensez vous que "parler usages" vaut mieux que parler d'outils et permet de mieux maîtriser l'évolution de son changement vers le numérique ?
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