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mardi 28 janvier 2014

Le présent du 21 ieme siecle ne peut vivre d'un simple ravalement du passé : une ère disruptive

Beaucoup de générations en France ont appris qu'en travaillant seul-e- sur sa tâche avec un stylo et persévérance durant de longues heures, attachées à la même table au même même endroit tous les jours, c'était la posture idéale pour espérer réussir ses projets et son avenir.

Il y a encore sans doute un peu de vrai dans le nouveau paradigme du 21 ieme siecle. Mais beaucoup de facteurs extérieurs sont venus influencer ce postulat qui a fait recette dans le passé. Le présent d'aujourd'hui n'est plus comme avant. Il ne peut se contenter d'un passé ré-visité par un peu de modernité. Année après année une accélération a démarré. Encore invisible il y a quelques années à la majorité d'entre nous maintenant elle n'échappe plus à personne.

Le présent du 21 ieme siecle est devenu une époque disruptive dans bien des domaines, des organisations et des relations. Une ère de la 3 ieme révolution humanitaire planétaire (1) qui s'invente un nouveau présent où les postures anciennement efficaces ne le sont plus peu à peu, certaines, deviennent contre performantes et de nouvelles apparaissent.

Les nouveaux leviers les plus efficaces de nos jours sont apprendre à ne plus travailler seul-e mais aussi avec qui tout en sachant mesurer la valeur et évaluer les impacts de l'opportunité des projets. Et en amplifiant son efficacité en utilisant au mieux les nouvelles formes de relations de proximité virtuelle et des technologies de son siècle.

Nous vivons en temps réel l'ère de l'invention d'un nouveau 100% présent.

Si vous ressentez l'envie d'un commentaire, n'hésitez pas à commenter pour enrichir de point de vue du vôtre. Les blogs permettent de construire des cercles d'intelligence collective de proximité virtuelle sur le web.

(1) l'humanité à déjà vécu par 2 fois une période disruptive, celle du passage de l'oralité à l'écriture et celle de l'écriture à l'imprimerie. Michel Serres notre académicien nous l'explique clairement dans sa conférence de 2007. Je partage un accès libre vers la conférence.

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    plutôt que le "ne plus travailler seul" soit le signe d'une époque disruptive, n'est ce pas plutôt le signe d'un retour aux sources ?
    Une société se bâti sur la collaboration des individus et cela a "t" le cas tout au long de l'histoire.
    L'isolement des individus n'est il pas plutôt à voir comme un épiphénomène de la fin du XX ème siècle?

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    1. Merci @Nek Kua, très intéressante alternative d'observation. Je crois aussi aux cycles et l'ère de l'individualisme après celui du collectivisme se termine. Mais je vois aussi du haut de mon expérience de l'âge que les époques se suivent mais ne ressemblent plus jamais. Et donc ce qui se finit et débute dans le 21 ieme siecle n'a plus rien à voir avec cd que nous vivons. C'est sous cet angle que j'observe les effets disruptifs sur un air de fin de cycle :-)

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  2. Je dirais qu'en fait nous sommes en train de revivre une situation passée, mais avec de nouveaux supports.
    L'époque "disruptive" du passage du langage parlé au langage manuscrit, aujourd'hui nous passons du langage parlé ET manuscrit vers un langage parlé Et manuscrit ET numérique, est ce réellement disruptif ou adaptatif...
    Enfin en règle générale l'humain s'adapte à son environnement depuis les premiers jours de l'humanité, sauf que maintenant c'est l'humain qui adapte l'environnement a ses besoins, et des disruptions/adaptations il va s'en créer de nombreuses dans les années à venir !!

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  3. J'ai du m'y reprendre à 3 fois pour lire cet article et penser ma propre opinion.
    Mais oui, l'ère du numérique incite à de nouvelles pratiques, de nouvelles logiques. J'aime le présent (mon présent ?)
    Ton article me ramène à la réflexion faite sur celui de Cécile Courtais sur demain et après-demain.... Pour moi après-demain ce sera le monde de nos enfants, et j'aimerais qu'on leur laisse un monde dont on sera fiers. Que ce soit du côté médical ou numérique (ou autre), de grandes possibilités s'ouvrent à nous, à eux. Autant nous souhaiter (vivants et à venir) le meilleur.
    Enfin, pour le relationnel, je suis une grande adepte du relationnel-virtuel. Je quitte peu mon bureau mais cela n'empêche pas, grâce aux moyens de communications et réseaux sociaux, d'avoir des partenaires et relations professionnelles fiables malgré l'absence de contact réel/physique.
    plus je relis l'article et plus je me dis que je réponds à côté... Toujours est-il que c'est inspirant comme sujet ! (mais à creuser encore de mon côté)

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merci pour ce commentaire. Bonne journée.