Allez si on arrêtait de croire à la Fée 2.0 qui va tout nous faire toute seule.
Et si on acceptait de regarder la réalité de la relation humaine au travail pour se poser les bonnes questions 2.0 et donc faire émerger les bonnes réponses personnalisées pour réussir l'évolution de notre organisation de la relation au travail.
Une stratégie 100% outils numériques est refusée par la majorité des humains tant en environnent bureau que dans la vie sociétale. Le numérique oui mais au service de l'humain.
Depuis 2005 je ne cesse d'observer que dans l'univers numérique nous vantons comme promesse de succès trop souvent seulement le code, l'algorithme, le contenu, la communication, le positionnement, le design...avant de parler des talents et des attentes des humains futurs usagers. Non pas que ces briques soient les uns comme les autres moins importantses mais plutôt que les unes autant que les autres organisent leurs intentions et attentions en oubliant pourqui et par qui elles existent.
L'internet en connectant plus de 3 Millards d'habitants à changer le paradigme de la relation, celui de l'influence, celui du désir et celui du pouvoir. C'est d'ailleurs pour éclairer cette contradiction que j'ai eu l'idée en 2008 de créer ce blog, riche maintenant de plus de 1000 bilet et posts et visité par plus de 20 pays. (1) Il y a un paradoxe dans les voeux du numérique de faire pour l'homme tout en le faisant sans l'écouter ni chercher à le comprendre.
De quel paradoxe suis-je en train de parler. Plus l'internet construit des ponts entre les humains de la planète, moins les experts les écoutent parés dans leurs habits de certitudes et moins les créateurs et les intermédiaires du 2.0 les comprennent. Alors peu à peu les humains 2.0 de la planète, passé l'effet de plus en plus éphémère de la curiosité puis de la publicité, se font entendre différement en s'appropriant les outils transformant leurs usages à leurs convenance et en refusant de payer tant qu'ils ne leurs conviennent pas exactement. Le web 2.0 est comme une maison en construction que le futur usager veut voir grandir gratuitement, puis decider de l'évolution en donnant ses ordres à l'architecte pour finir par accepter de payer que certaines fonctionalités quand tout est finit et testé.
Ressentez vous cette contradiction dans votre métier ou en tant qu'usager ? Avec quels exemples probants pourriez vous le démontrer ?.
Je vous propose cette discussion en mode intelligence collective 2.0 à partir de cet article du Monde Informatique qui illustre bien le peu de satisfaction de l'approche actuelle de cette mutation. Selon Gartner seuls 10% des déploiements de réseaux sociaux sont réussis.
(1) Stat Google
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